Pour Martin Kühn, garde nature, le retour des oies rime avec joie. Volant en immenses formations, elles se posent en Frise-du-Nord chaque année, au mois d'avril, avant de poursuivre leur voyage vers l'Arctique où elles se reproduisent. Mais ce qui réjouit les naturalistes est une très mauvaise nouvelle pour les paysans : les oies font désormais escale dans leurs champs et en dévorent la moindre pousse.