En 1986, une fillette âgée de dix ans est violée dans son sommeil à Strasbourg. Non content d'avoir pu abuser de l'enfant sans éveiller l'attention de ses parents, l'agresseur nargue la famille pendant des semaines par le biais d'appels téléphoniques sordides. Des appels qu'il signait «Zorro». La police ne parvient pas à le localiser. L'agresseur récidive deux mois plus tard lorsqu'il viole et tue une lycéenne de 17 ans pendant la nuit et dans le même quartier résidentiel, avant d'essayer de s'en prendre aussi à sa soeur. La justice finit par classer les cinq dossiers jusqu'en 2000 où les policiers parviennent enfin à exploiter le seul indice matériel capital qu'ils ont en leur possession.